Vous aimez écrire ?

Votre tête est remplie de belles phrases et de rimes du tonnerre ?

Essayez-vous à l'écriture d'un beau poème !
  
Cette page est divisée en deux parties:  la définition d'un poème et
vos poèmes
  !


         VOS POEMES 

Avez-vous vu le petit cours sur les poèmes ?
Alors je m'efface et vous laisse à vos plumes pour me montrer de quoi vous êtes capables !
Je vous propose quatre thèmes d'écriture :

- La nature/ le paysage  -----> Nature        

- Le temps       ----->  Temps  
- L'amour / la passion  ----> Amour
- L'imaginaire ---->  Imaginaire



NATURE (exemple)                                   


TEMPS (exemple)                                               


AMOUR (exemple)                                   


IMAGINAIRE (exemple)
                                                





        Qu'est-ce qu'un poème ?



Un poème c'est trois choses : des mots (et oui ça peut être utile !), des vers, et une musique !
Il faut ces trois choses pour qu'une suite de mots devienne poème !
Et ça, ce n'est pas facile du tout !
MES POEMES

Les mots doivent être choisis avec le plus grand soin car ils représentent l'ossature de votre texte !
Les mots doivent exprimer vos sentiments, ce que vous êtes ou ce que vous voulez exprimer au plus profond de vous, ainsi le lecteur ressentira plus que ne lira ce que vous dites (les haïkus ou poèmes japonais en sont la preuve même). Pour ce faire, on utilisera toutes les subtilités de la langue comme les figures de style, les figures d'opposition et l'emploi d'images entre autres.

Les vers ou la prose constituent la mise en page de votre texte, vous allez ainsi trouver un rythme, une sonorité qui vous est propre ! Ils diffèrent selon le type de poème que vous avez choisis (sonnet, fable, etc.)  même s’il existe des formes métissées comme le poème en prose qui reprend les caractéristiques du texte poétique avec l’emploi des images et la recherche de sonorités ou de rythmes particuliers. Les vers sont souvent regroupés en strophes et parfois organisés dans des poèmes à forme fixe.

La musicalité du texte marque l’expression poétique qui se préoccupe des rythmes avec le compte des syllabes (vers pairs / vers impairs, « e muet ») et le jeu des accents et des pauses (césure, enjambement…). La poésie exploite aussi les sonorités particulièrement avec la rime. Elle utilise aussi les reprises de sons dans un ou plusieurs vers (allitérations et assonances).


Les types de poèmes :

Il en existe une multitude mais je ne vais en énoncer que trois :

- Le HAIKU : Il s'agit d'un petit poème japonais extrêmement bref
                visant à dire l'évanescence des choses.
                Ce poème comporte traditionnellement 17 mores
                (un découpage des sons plus fin que les syllabes) en
                 trois  segments 5-7-5, mais adapté en occident on
                 remplace la more par une syllabe. Il doit pouvoir se
                 lire en une seule respiration et de préférence à voix haute.


Exemple :
Dans le vieil étang,
une grenouille saute,
un ploc de l'eau

(écrit par Bashô, c'est l'un des plus célèbres haïkus du japon)


-Le SONNET : Il s'agit d'une forme de poème comportant quatorze vers,
                   dont la répartition typographique peut varier
                  — deux quatrains et deux tercets ou un seul sizain final par
                  exemple — et dont le schéma des rimes
                  varie également, soit librement soit en suivant des dispositions
                  régulières (Alexandrin).
                  La disposition des rimes de Pétrarque (deux quatrains fixes en abba
                 
puis ensuite souvent deux tercets cde cde ou cdc
                 cdc
) est modifiée par Marot en abba abba ccd eed puis par  
                 Joachim du Bellay dans L'Olive en abba abba ccd ede.


Exemple :

                         Déjà la nuit en son parc amassait
                         Un grand troupeau d'étoiles vagabondes,
                         Et, pour entrer aux cavernes profondes,
                         Fuyant le jour, ses noirs chevaux chassait ;

                         Déjà le ciel aux Indes rougissait,
                         Et l'aube encor de ses tresses tant blondes
                         Faisant grêler mille perlettes rondes,
                         De ses trésors les prés enrichissait :

                         Quand d'occident, comme une étoile vive,
                         Je vis sortir dessus ta verte rive,
                        O fleuve mien ! une nymphe en riant.

                        Alors, voyant cette nouvelle Aurore,
                        Le jour honteux d'un double teint colore
                        Et l'Angevin et l'indique orient.

      

                          ("L'Olive" Du Bellay, extrait)


-La PROSE :  Le poème en prose est né au XIXe siècle avec le recueil de
                 poèmes Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand (paru en 1842).
                 Le poème en prose est une manière assez libre de s'exprimer
                 (vers inégaux, pas de rime, pas de strophe), tout en employant
                 des procédés stylistiques qui marquent la capacité de l'auteur
                 dans son œuvre poétique.
                 L'exemple le plus connu est le Spleen de Paris de Baudelaire,
                 qui reste un exemple assez spécial car son œuvre n'est pas
                 entièrement considérée comme des petits poèmes en prose.
                 Francis Ponge propose en revanche des poèmes en prose ayant
                 une certaine rythmicité.


Exemple :

          
  " La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette
              impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on
              avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou
              la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train
              d'éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où
              durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondulations,
              crevasses…
              Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles
              minces où la lumière avec application couche ses feux,
             - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente.
              Ce lâche et froid sous-sol que l'on nomme la mie a son tissu
              pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des
              sœurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois.
              Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles
              se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient
              friable… Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche
              moins objet de respect que de consommation. "


                      ("Le pain" Francis Ponge)




  Voilà j'espère que cette petite introduction vous a bien plus !
   Place à la pratique !

                                   
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