Les nouvelles sont en principe les textes sur lesquels j'ai passé le plus de temps. Les ayant seulement montrées à mes proches, à vous de me dire ce que vous en pensez, sans réserve aucune !
Je vous propose ici une selection de trois nouvelles qui satisferont j'espère vos yeux de lecteurs agueris.

D'autres nouvelles suivront si ces premiers textes vous plaisent.

Voici trois nouvelles, que j'aimerais vous faire découvrir pour ce que cela vaut et j'aimerais beaucoup avoir vos commentaires divers et variés pour m'améliorer !! Toutes les critiques sont les bienvenues!!

La première s'intitule "
Imagination", la deuxième "
le dernier jour d'un prisonnier", et la dernière "Un Halloween de mauvais goût"


                                                IMAGINATION 

 

 

Cela fait des jours que je suis ici, peut être même des semaines...

Dans le noir, la notion du temps m’est étrangère.

Mon esprit déjà torturé s’évade je ne sais où encore, 

Mais hors de ma prison de fer où douleurs et désespoir se mêlent;

    Je voudrais un jardin où fleurs épistolaires et arbres centenaires se côtoient, où la rose du matin trempe mes mains, où l’herbe verte fut aussi douce que de la soie ;

Il se nommerait jardins aux mille reflets. Chaque point de vue, chaque endroit où se porterait mon regard apporterait son lot de surprise et de nouvelles découvertes colorées.

J’aimerais me promener dans mon jardin, c’est ici que se trouverai la vraie liberté, la communion avec une nature source de tous les plaisirs, des délices exotiques !

Ce jardin me ferait voyager partout dans le monde, sans jamais quitter ces murs de pierre qui m’entourent. 

Mon corps est prisonnier mon esprit lui est libre de toutes chaînes ! 

L’esprit ne peut être capturé, mais il peut être brisé. Parfois de manière irrémédiable. 

Ce jardin qui habite mes rêves pourrait alors me protéger de toutes ces souffrances extérieures, être le gardien de ma conscience

Sans quoi il se pourrait que tout soit très vite terminé. 

La torture continue, lacérant ma chair, arrachant autant de cris que de coups tombent, me vidant de toute énergie. Mon esprit vacille.

Ce jardin pourrait même être un sanctuaire pour toutes les autres âmes égarées comme moi, un refuge universel, un rempart infranchissable.

Là un rosier délivrant une vague d’odeurs printanières. Plus loin un immense pin parasol, recouvrant de ses ailes protectrices un parterre d’œillets fragiles.

Douleur ! Mon corps n’est plus que douleur ! Ils continuent toujours plus pervers, toujours plus diabolique ! Je ne me souviens plus de tout ce qui s’est passé… Mis à part les questions incessantes, les coups toujours plus nombreux, les ongles arrachés. Et les instruments de torture que même l’imagination la plus folle ne pourrait inventer.

Je pourrais me reposer à l’ombre d’un bouleau, dormir des heures bercé par une brise légère. Que rien ne dérangerait si ce n’est le chant des rossignols enchanteurs. 

On me réveille violemment, trempé, ils m’ont vidé un seau d’eau salée à la figure. L’eau coule lentement sur mon corps à vif, déchirant. L’enfer existe ! Je veux mourir, la douleur est insupportable. Je sombre dans l’inconscience. 

Un soleil éclatant brille au-dessus de moi, je cligne des yeux plusieurs fois, je cherche où je suis. Mon jardin s’étale devant moi resplendissant dans ses couleurs. Mais quelque chose ne va pas. Au loin de la fumée s’élève vers un ciel bleu sans nuage. Une fumée noire, âcre, qui prend de plus en plus d’ampleur, rapidement je vois la cause de cette fumée, un feu rougeoyant au fond de mon jardin. Vorace, il détruit tout su son passage. Mes belles fleurs. Mes arbres. Ne subsiste qu’un tas de cendre après son passage. Il se rapproche de moi, vite, très vite, trop vite ! Je ne peux pas fuir ! Je vais mourir, mourir brûlé.

Mon jardin, le dernier bastion de ma conscience s’effondre, détruit par ce feu ravageur. J’ouvre les yeux, je vois des ombres autour de moi, toujours en mouvement. Elles me parlent, mais je ne comprends pas ce qu’elles disent. Encore des coups mais je ne sens plus rien. Ma vue se trouble. Mon jardin est détruit. Mon corps se relâche. Tristesse… Noir total… Perdu ? Non autre chose… 


 



                                                                                   

                                                        Le dernier jour d'un prisonnier



 

Je me réveille. Enfin, c’est le matin. Le soleil réchauffe ma joue mangée par une barbe de plusieurs jours. En fait, je ne me suis pas rasé depuis mon arrestation. Le prêtre est passé hier, il a entendu mes dernières confessions. Mais je suis resté dans la simplicité de mes dires, Dieu m’ayant déjà abandonné ; je n’allais pas le déranger pour cela.

 C’est drôle, aujourd’hui tous mes sens sont exacerbés! Peut-être parce que c’est le dernier jour qu’il me reste à vivre…

J’entends de ma cellule plongée dans l’obscurité, les oiseaux chanter dans le ciel azur, et les enfants crier en s’amusant. Des pas. Ils se rapprochent annonciateurs d’une fin imminente.

D’un coté, je suis un peu triste, perdre la vie si tôt. C’est bête. Et de l’autre cela fait longtemps que je suis résigné et j’attendais avec impatience ce jour pour abréger mes souffrances.

Je me lève, droit, devant mon destin qui me rattrape à grands pas. Je reconnais le bruit aigüe de la clef qui tourne dans la serrure et le bruit familier des gonds qui grincent lorsque la porte s’ouvre, mais tout cela me parait lointain, éloigné comme si ça n’était qu’un rêve.

En rentrant, la lumière inonde la pièce exigüe, m’obligeant à me protéger les yeux de mes mains enchaînées. Deux soldats arrivent et me tirent hors de ma cellule en m’ordonnant de les suivre. Je m’exécute tel un automate, sans conscience…

On suit le couloir à peine éclairé par quelques torches, il me semble avoir monté des marches… puis d’un coup je me retrouve dehors. La brise matinale caresse mon visage et laisse son empreinte de fraîcheur en moi. Quel délice !!!

Mes geôliers ne me permettent pas de savourer ce merveilleux instant. Mais qui pourrait leur en vouloir? Ils font leur métier.

Nous prenons, lentement, me semble-t-il, la direction de la place du village. Mes pieds, nus, sont en contact direct avec les pavés humides et glacés. J’en frissonne. Peu à peu la distance vers la place se réduit et j’aperçois l’échafaud de bois monté en mon honneur. Un semblant de foule m’attend au pied de cette étrange construction.

Dès que tous ces gens me voient, aucun ne fait de pas vers moi pour me consoler ou compatir. De toute façon il est trop tard pour les regrets. Ce qui m’attriste le plus c’est qu’ils n’aient qu’un seul mot à la bouche: « Assassin ». Ah… que ce terme est dur à mes oreilles, il me blesse profondément. Pauvre d’eux, s’ils savaient…

Tiens, je monte les marches, mes pensées s’étaient égarées, et mon corps a bougé tout seul. En haut m’attendent le maire et le bourreau. Quelle chance je n’ai jamais rencontré le maire du village depuis mon arrivée.

Une fois placé devant la guillotine, mes yeux se lèvent et la fixe, celle qui va m’ôter la vie. La lame aiguisée renvoie l’éclat du soleil comme un miroir, c’est magnifique !!!

Après avoir énoncé mes crimes et la sentence, le bourreau place lentement ma tête sur le plateau m’obligeant à m’accroupir. Il referme ensuite le loquet, bloquant ma tête dans un étau de fer. Je regarde une dernière fois devant moi. Tout le monde me fixe avec des yeux remplis de colère et de haine. Pourtant je ne peux rien dire, c’est trop tard. D’un signe de tête je leur dit adieu. J’entends le bourreau couper la corde retenant la lame avide de sang, qui se précipite sur moi. Ah….si seulement ils avaient su….







                                                                        

                                 Un Halloween de mauvais goût.
 

  Le cimetière de Tropish a toujours été le théâtre d'histoires 
étranges, à des heures de la nuit où les petits enfants dorment déjà  depuis longtemps!

Parfois on raconte que le jour d’Halloween certaines tombes sont 
retrouvées ouvertes. L'endroit est plutôt à éviter la nuit, on ne sait  jamais....

Pendant les vacances de la Toussaint Thomas s'ennuie. Il n'a pas trop 
d'ami, il passe ses journées à travailler ou devant l'ordinateur, 
parfois il va dans le jardin mais toujours seul!
Alors le jour où il reçoit une invitation dans sa boîte aux lettres 
pour passer la fête d'Halloween chez Jo son voisin de classe, il est 
tout content et se précipite dans la cuisine demander la permission à sa mère d’y aller!
Contente pour lui elle accepta avec plaisir mais à condition d avoir  la maman de Jo au téléphone!!

La soirée avait lieu dans 3 jours il était très impatient d’y aller et 
cherchait un super déguisement pour ne pas être la risée des autres! 
Finalement après de nombreux essayage son choix se porta sur  Frankenstein.
Le soir tant attendu arriva enfin, prêt une heure avant il trépignait!

Sa mère l'accompagna chez Jo, elle eu à peine le temps de lui dire au 
revoir qu'il filait déjà avec les autres.
Il n’était pas le premier arrivé, mais il n’était pas en retard, il 
avait amené des Haribos en forme de crocodile qu'il donna a Jo. Tout 
les pires monstres effrayants étaient là, sorcières cruelles, magiciens 
noirs, loups garous, fantômes et morts vivants, vampires et encore bien  d'autres!!

La soirée commença avec de la musique du chahut et des cris!!!
Il était prévu que thomas dorme chez Jo avec la plupart des garçons!!
Après moult batailles de polochon, courses dans toute la maison, cache 
cache et autres jeux, un ventre tendu par un bon gâteau au chocolat, 
la soirée arriva à sa fin, et une fois que seuls les garçons restaient 
ce fût l'heure du coucher... La mère de Jo leur raconta une histoire 
effrayante avant d'éteindre la lumière.
Mais personne dans la chambre ne voulait dormir maintenant, loin de la!!
Il était même prévu que lorsque les parents se seraient endormis  ils 
s'habillent vite et sortent dans le jardin, voire dans la forêt à  côte ....

Une fois que les parents furent endormis ils s’échappèrent par la fenêtre du 
rez-de-chaussée et coururent à l’abri des arbres! Thomas les suivait 
pas très rassuré de sortir comme ça la nuit, la punition aller être 
terrible si ils se faisaient attraper!!! Mais bon déjà qu'il n'avait 
pas d'amis il n’allait pas rater l'occasion de s'en faire et faisait le  courageux!!!

Une fois derrière les arbres ils partirent en exploration, à 
l'aventure dans la nuit noire, armé d'une petite lumière pour huit! Au 
bout d'un petit moment à force de tourner n’ importe où ils tombèrent 
sur un petit cimetière avec au fond de celui ci une petite cabane 
abandonnée. Ils se rassemblèrent dans la cabane pour discuter de la  suite de l'aventure...

Ils partirent par groupes de deux pour découvrir 
les trésors cachés de cet endroit ! Au bout d'une demi heure  ils se 
retrouvèrent pour faire le point, l'un avait découvert un morceau de 
bois en forme d os, l'autre une petite chaîne avec une médaille, un 
autre une poupée à moitié décomposée et enfin un morceau de tissu  informe...

Quoi de mieux pour que leur imagination parte au galop, et avec le 
sentiment de la peur qui s'insinue... Et si une petite fille avait 
été tuée par ici? Puis enterrée dans se sinistre cimetière ? 
Personne ne le saurais, ne resterai comme preuve que ce qu'ils 
avaient trouve? Et s’ils n’étaient pas tous seuls, si depuis le début  on les épiait ?
Un long silence s'en suivît... Qu'est ce qu'on faisait maintenant, on 
rentrait en courant se cacher sous les draps?

Non Jo voulait continuer, et deux de ses amis le suivrait partout. 
Chacun décidèrent de rester mais n'en menaient pas large...
Ils organisèrent la défense de la cabane, attentif au moindre 
craquement de brindilles à l'extérieur. Sans bouger respirant à peine  ils étaient à l'écoute ...

Ils tirèrent à la courte paille et Thomas devait aller vérifier à 
l'extérieur si tout allait bien, si il n y avait aucun ennemi.
Tout le monde avait rigolé quand il était parti mais il n'avait pas 
compris pourquoi, il en vit très vite la raison, lorsqu'il retourna à 
la cabane, elle était vide... Ils étaient tous partis.... Sans lui! Il 
eût tout à coup très peur, seul ici avec les autres qui lui avait 
fait une mauvaise blague... Il s'assit les genoux dans ses bras les 
enserrant et commença à pleurer doucement...

Au bout d'un moment il se 
calma tout seul, ça lui avait fait du bien! Il était sur de pouvoir 
retrouver le chemin et là il se vengerait! Pendant qu'il repartait en 
tâtonnant vers la maison de Jo il réfléchissait à un moyen de leur 
faire aussi très très peur! Il s'arrêta à la lisière du petit bois sur 
que les autres ne dormaient pas et qu'ils regardaient si Thomas  revenait!

La chambre de Jo était au rez-de-chaussée mais la fenêtre du salon 
devait être encore ouverte, il pris  un bâton et des petites pierres 
il s'approcha de la fenêtre de Jo de manière à ce qu'on ne le voit 
pas et lança ses pierre contre la fenêtre puis tapa contre la fenêtre comme si 
une main frappait sur le verre, au début les autres crûrent que 
Thomas rentrait mais comme cela persistait ils n'étaient plus très 
sûr... Et si c'étais la petite fille qui venait les hanter? Ou pire 
son meurtrier?  Pendant un long moment ça continua, puis s'arrêta un 
moment et repris, 3 fois... La troisième tous étaient sous la couette 
apeurés au bord des larmes... Thomas se régalait! Il avança lentement 
jusqu'à la fenêtre et gratta, comme si il avait des griffes, les 
enfants se regroupèrent imaginant le pire et surtout qu’il se 
rapprochait d'eux...

Jugeant qu'ils étaient "à point" Thomas se faufila par la fenêtre du 
salon et se dirigea vers la chambre de Jo, le plancher  en bois 
craquait sous ses pas, les enfants avaient maintenant très peur, ils 
tremblaient prêt a crier, l'un deux étouffa un sanglot...
Thomas s'arrêta  devant la porte, pris une grande respiration, tant 
pis pour la maman, tourna lentement la poignée et ouvrit d'un coup en 
criant :'BOOOOOUUUHH RRRRRAAARGGG'

L'effet fût instantané, les petits hurlèrent de terreur en courant 
de partout les pleurs se mêlaient aux cris, deux petits firent même 
pipi au lit!! Thomas se tordait de rire au seuil de la porte, la mère 
descendit en catastrophe et vît d'un côté tous les petits en train  
de pleurer et de l'autre Thomas en pleins fou rire!  Se soir là il se 
fît bien gronder par la maman de Jo, mais il s'en fichait! Il avait eu 
se qu'il voulait!! Sa mère vînt le récupérer au beau milieu de la 
nuit énervée qu'on l'appelle si tard! Là aussi il se fit gronder et 
fût privé de sorties pendant  un mois!
Dans la cours de recréé les garçons ne lui parlaient plus du tout, 
mais peu lui importait car l'année prochaine il rentrerait au collège!!
 
 

 

 
 



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