Voici quelques poèmes écrits à mes débuts à défaut d'en mettre de meilleurs qui sommeillent encore profondément dans mon imagination.
L’ŒIL
Observateur d’une vie trop vite passée,
Photographe instantané d’une image déjà estompée.
Il part à l’aventure, toujours en quête d’une beauté,
Fleurs, flammes, femmes, il court toujours après.
Sans cesse en mouvement, rien ne semble l’arrêter,
Sauf peut être un sommeil fatigué…
Parfois engoncé dans des lunettes trop serrées,
Gêne obligée pour le corriger,
Il ne doit sa survie qu’à ces binocles posée sur son nez.
Sinon pire que la décadence, aveugle, la vie n’a pas de sens…
Le feu
L’un des quatre éléments, le plus farouche
Grand et éternel, il n’a peur de rien
Il carbonise tout ce qu’il touche
Sans remord, il avale tout sur son chemin.
Terrible il nous effraie par sa couleur.
Comme une femme, douce et dangereuse
Mais domestiquée elle est heureuse.
L’air est son seul et unique allié,
A l’inverse, l’eau est son pire ennemi
A son nom la terre tremble devant lui.
Grandit dans la forêt, meurt dans le désert.
Pour nos ancêtres, il chauffe et éclaire
Mais est aussi à l’origine de brûlantes guerres .
L’air
Grand, il revêt différentes formes
Souffle, brise, vent ou bien tornade
Roi des cieux, sans place pour l’homme
Invaincu sans aucune rebuffade
Il fait et fera la loi dans le ciel,
Même le jeune Icare s’y brûla les ailes
Personne n’y rentre sans sa permission
Sinon c’est Jupiter sans sommation
Nous lui devons le respect, et pour cette raison
Nous devons découvrir devant lui
Rafraîchissant quand le soleil luit,
Il s’infiltre partout dans les maisons
Et s’en va tout aussi vite sur son nuage
Comme un oiseau migrant au grès des saisons